Accouchement-hopital

Il n'est pas simple de sauter le cap et de faire les démarches pour accoucher à domicile. Il y a parfois certains obstacles que l'on ne peut pas contourner. Et puis des fois c'est simplement la peur aussi qui fait qu'on finit par accoucher à l'hôpital parce qu'on s'y sent plus rassurée.
Mais rassurez-vous, même en milieu hospitalier, il est possible d'avoir un bel accouchement, un accouchement naturel, un accouchement qui se rapproche d'un accouchement à domicile dans la façon dont il se déroule, sauf qu'il se déroule à l'hôpital. Bien évidemment, ce ne sera jamais pareil, mais on peut tenter de s'en rapprocher.
Voici 12 conseils pour avoir un accouchement à domicile à l'hôpital.

Un plan de naissance

Écrivez un plan de naissance dans lequel vous expliquez comment vous aimeriez que les choses se passent. C'est une bonne façon pour vous de faire le point sur la façon dont vous aimeriez que les choses se passent. Si par exemple vous ne souhaitez pas que l'on vous propose la péridurale, écrivez. Dans tous les cas, restez réaliste dans vos désirs. 

Être sur la même longueur d'ondes avec votre gynécologue

Discutez avec votre gynécologue de votre plan de naissance, point par point, afin d'être sûre que les choses sont réalisables. Assurez-vous que votre gynécologue partage exactement la même vision que vous. Si par exemple vous ne souhaitez pas accoucher en position allongée et que cela pose problème à votre gynécologue, il va falloir trouver un terrain d'entente.

Avoir un partenaire plus qu'impliqué

Votre partenaire doit être impliqué à 100%, il doit connaître vos souhaits afin de pouvoir vous soutenir le jour J, afin de s'assurer que le personnel médical ira dans la direction souhaitée. Il pourra ainsi répondre à certaines questions à votre place, vous soutenir et faciliter la communication avec le personnel médical.

Accoucher avec la sage femme qui vous a suivie

Si vous avez été suivie par la même sage femme pendant votre grossesse, essayez de voir si il est possible que cette sage femme soit présente le jour de votre accouchement. Vous avez construit une relation de confiance, sa présence le jour J vous rassurera vu qu'elle vous connait et qu'elle sait exactement ce que vous souhaitez.

Pouvoir être entourée d'une amie très proche pendant votre accouchement

Lors des accouchements à domicile, il n'est pas rare d'être entourée d'une amie proche, présente pour vous soutenir. En générale cette amie partage la même philosophie de l'accouchement que la vôtre, et sa présence vous donne de la force, vous fait du bien. Demandez à votre gynécologue si il est possible qu'elle soit présente le jour J, en plus de votre partenaire.

Être préparée, connaître les différentes étapes de l'accouchement

Pour que votre accouchement se passe dans la sérénité, autant que possible, faites une bonne préparation. Informez-vous sur les différentes étapes de l'accouchement. Le fait d'être informée vous donnera une certaine sérénité face aux événements. Cela vous évitera de paniquer, d'avoir peur et vous garderez mieux le contrôle face aux différents événements.

Être actrice de son accouchement

Même si vous accouchez en milieu hospitalier, vous avez votre mot à dire sur certaines décisions (bien sûr dans un contexte où ni votre vie, ni celle de votre bébé ne sont en danger). Par exemple si le travail n'avance pas assez vite, que vous vous dilatez trop lentement, et que l'on vous propose d'accélérer le travail avec de l'ocytocine alors que le bébé supporte bien les contractions, vous avez le droit de dire non, et de demander des conseils pour accélérer le travail autrement. Si vous étiez allongée, vous pouvez par exemple vous mettre debout, marcher pour essayer de faire jouer la gravité. Vous pouvez demander une "swiss ball" ou essayez d'autres choses. Vous n'êtes pas obligée de prendre l'ocytocine par qu'on vous dit qu'il faut la prendre.
Bien sûr tout cela n'a de sens que si vous n'avez pas de péridurale.

Pouvoir être dans sa bulle aussi souvent que possible

Pendant le travail, vous avez envie et besoin de rester connectée avec votre partenaire, de rester dans cette bulle que vous avez formée. Vous gérez les contractions ensemble, vous partagez des moments d'intimité. Et les allées et venues répétées des sages femmes peuvent venir briser cette équilibre, cette osmose. Demandez si il est possible que le personnel médical ne viennent pas vous voir trop souvent. 

Avoir sa propre musique

Essayez de récréer une atmosphère qui vous rappelle votre chez vous. La musique est une bonne façon d'y arriver. Constituez votre playlist, choisissez des chansons qui vous transportent, des chansons qui vous donnent de la force et faites les tourner en boucle pendant le jour J.

Ne pas porter de blouse d'hôpital

Une bonne façon de ne pas avoir l'impression d'être dans un hôpital est de ne pas porter de blouse d'hôpital, blouse qui vous donnerait l'impression d'être une patiente alors que vous êtes juste sur le point de donner la vie. À la place d'une blouse, optez pour des vêtements confortable, une jupe et un haut confortable.

Avoir la liberté d'accoucher dans la position de son choix

Vous le savez peut-être déjà, mais la position allongée, dite gynécologique, est la pire position pour accoucher, mais la meilleure position pour le gynécologue, puisque vous vous retrouvez à bonne hauteur. Dans certains hôpitaux, vous n'aurez pas d'autres options que celle-là, ou encore il va falloir batailler pour qu'on vous laisse accoucher dans une autre position. D'où l'importance que votre gynécologue et votre partenaire soient sur la même longueur d'ondes que vous.
Dans tous les cas, vous êtes et restez actrice de votre accouchement.

Pouvoir repousser tous les examens de routine non obligatoires après la naissance

Juste après la naissance, il y a des examens de routines qui sont fait sur le bébé, mais qui pourtant pour être repoussés afin de vous laisser vous et votre bébé. Si votre bébé va bien, demander à ce que ces examens soient repoussés afin de pouvoir profiter de lui.