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Coucou les moms, voici un article particulier et très personnel puisqu'il s'agit du récit de mon d'accouchement.  Il y a 2 ans, quand nous avons lancé le site Les Ptits Mwana, je ne savais pas que tous ces récits d'accouchement que vous avez publiés, tous ces articles que j'ai écrits ou que j'ai lu ici et là, auraient autant d'influence positive sur moi. Je n'imaginais pas à quel point l'aventure Les Ptits Mwana modifierait complètement ma façon d'aborder l'accouchement. Et après vous avoir vu publier généreusement vos récits d'accouchement, c'est à mon tour de partager l'histoire de mon 3ème accouchement, la naissance de mon petit Lucas.

Pour la petite histoire

J'ai toujours souhaité accoucher sans péridurale. Ma mère ayant accouché 5 fois ainsi, j'ai toujours considéré l'accouchement comme un acte naturel, ne nécessitant pas d'intervention médicamenteuse pour gérer la douleur. J'avais déjà accouché deux fois sans péridurale. Mon premier accouchement a été une véritable une bataille contre la douleur. Étant bloquée à 8cm pendant 5h, je peux affirmer n'avoir jamais connu de douleur aussi atroce.

Pour mon deuxième accouchement, je m'en suis remise à une sage femme libérale, j'ai mis en elle toute ma confiance, ce qui m'a permis d'avoir un bel accouchement. Sans ma sage femme, je n'y serai pas arrivée.
Pour ces 2 accouchements, j'ai lutté contre les contractions, j'ai perdu pied plus d'une fois, j'ai paniqué, j'ai lutté contre la douleur, j'ai résisté, je me suis crispée.

Pour ce 3ème accouchement, je voulais donc être capable de garder le contrôle, de pouvoir vivre les contractions autrement. Je voulais faire confiance entièrement à mon corps, me laisser aller complètement au rythme des contractions, les embrasser et laisser mon corps faire le travail. Je voulais être en symbiose totale avec mon corps. Ce 3ème accouchement, je le voyais un peu comme celui de la maturité :-) Apprendre de mes erreurs du passé, me servir de mon expérience de 2 accouchements sans péridurale pour vivre mon accouchement le mieux possible.

C'est donc tout naturellement que j'ai mis en place un projet de naissance. Ce projet de naissance était une compilation de mes précédentes expériences d'accouchement dans laquelle je n'avais retenu que le meilleur. C'était aussi une compilation de mes lectures.


Avant l'heure, ce n'est pas l'heure

Mon accouchement était prévu pour le 14 décembre 2013. Mais étant donné que j'avais toujours accouché 2 semaines en avance pour mes précédentes grossesses, j'étais convaincue que j'allais accoucher en fin novembre. J'ai vécu une grossesse plutôt difficile en terme de désagréments, les nausées et les vomissements ont été présents jusqu'au 5ème mois. Les remontées acides ont été présentes jusqu'au dernier jour. Mais paradoxalement, je ne me suis jamais sentie aussi en forme que pendant cette grossesse. J'ai fait du sport jusqu'au 7ème mois sans souci, j'ai pu faire de la Zumba jusqu'à 5 jours avant mon accouchement.

Je me sentais très en forme, je pouvais marcher des heures sans problème, je pouvais même courir. Vers le 8è mois, j'ai commencé à avoir des contractions régulières fréquemment et j'ai fini par être arrêtée.

Le 21 nov, j'ai eu un épisode de contractions régulières et douloureuses. Les contractions étaient très rapprochées. Je n'étais pas prête à accoucher aussi tôt, je ne voulais pas accoucher aussi tôt. Ma mère devait arriver dans 4 jours, je n'avais absolument rien préparé, j'étais vraiment contrariée. Nous sommes allés aux urgences où on m'a dit que mon col s'était raccourci, ramolli et ouvert d'un doigt. En gros, le travail était en route. Mais au bout de 2h, plus rien. Les contractions se sont estompées. J'ai donc pris peur et j'ai commencé à me ménager pour ne pas accoucher trop tôt. Les contractions ont repris le lendemain et se sont ensuite arrêtées et ce scénario a duré plusieurs jours. Arrivé vers le 30 nov, j'étais convaincu que c'était pour bientôt. Mais les jours passaient et rien ne changeaient vraiment. À chaque rendez-vous chez le gynécologue c'était toujours la même, col à peine ouvert à 1cm, mou mais bon pas grand chose.

Je désespérais. Moi qui croyais connaître mon corps, qui croyait sentir les choses, qui pensait avoir une sorte de pouvoir de décision sur les choses, je me rendais compte qu'il n'en était absolument rien.
Le 14 décembre est arrivé très vite et rien n'avait vraiment changé. J'avais toujours des contractions régulières mais sans aucun effet. C'était désespérant. J'en pleurais. Tout le monde me disait que de toute façon ça allait arriver très vite, que je n'avais pas encore dépassé le terme. Moi j'avais l'impression d'avoir dépassé le terme depuis la fin du mois de novembre.

Les jours passaient et rien ne se passaient. Mon père, qui vit au Congo, avait prévu de venir nous voir du 17 déc au 26 dec, à cette date, j'étais censée avoir accouché. Et le 17 déc, à son arrivée, il n'y avait toujours pas de bébé. Dans ma tête je pensais déjà au déclenchement, à l'ocytocine, à la douleur, à l'enfer. Je voyais mon projet de naissance s'émietter au fil des jours. Je perdais confiance en moi et en capacité de réussir à accoucher naturellement.

J'avais du mal à rester positive et à juste profiter des jours qu'il me restait sans mon bébé. 
Le 17 dec, j'avais rdz chez le gynéco, j'étais dilatée à 2cm. Les choses avaient avancé un ptit peu. Le lendemain, 18 dec, j'avais décidé de prendre de l'huile de castor pour voir si cela pouvait faire bouger les choses. Je n'avais rien à perdre à vrai dire. Entre temps j'avais passé une longue journée de shopping avec mes parents.

Le début du travail

Le soir vers 19h30, j'ai pris une bonne grosse cuillère d'huile de castor. D'ailleurs, entre nous, ce n'était pas si dégueu que cela :-) Au bout de 30 minutes j'ai commencé à avoir des gargouillis puis des contractions. Mais j'en avais l'habitude. Vers 20h30 j'ai repris une autre grosse cuillère. À 21h, j'étais au toilettes, j'avais mal au ventre, je me vidais. J'avais des contractions également mais je n'y prêtais pas trop attention.

J'ai passé toute la soirée avec de bonnes contractions régulières. Je me disais que si ça devait arriver, ça arriverait. J'essayais de ne pas me focaliser sur les contractions même si je sentais qu'elles étaient différentes. Je ne voulais pas me faire de faux espoirs.

À 00h30, je suis allée me coucher, j'avais toujours ces contractions. Elles étaient quand même douloureuses, et surtout très régulières. Avec Thomas nous avons commencé à les minuter. Et vers 1h30, comme d'habitude, elles se sont arrêtées. Dans ma tête je me suis encore dit que ce n'était pas pour aujourd'hui.
Mais vers 2h30, je me suis réveillée avec de fortes contractions. J'ai dit à Thomas qu'il fallait qu'on aille à la maternité. Dans ma tête j'entendais Rafiki (le roi Lion) dire : "C'est l'heure!". Je savais que j'allais accoucher bientôt. J'ai fait un tour aux toilettes et là, j'ai vu que je saignais. Quand je l'ai dit à Thomas, il a commencé à paniquer en me disant qu'il fallait qu'on fasse très vite. On a rassemblé toutes les affaires et puis je suis allée voir mes parents pour leur dire qu'on y allait. Mon père a sauté du lit pour nous accompagner.
À ce moment là, les contractions étaient là, un peu douloureuses mais amplement gérables, en fait je n'avais pas vraiment mal.

On est arrivé à l'hôpital en 5 minutes, il allait être 3h du matin. Mon père voulait m'aider à marcher mais je lui ai dit que j'allais très bien. Ça m'a fait fait sourire.


Un travail maîtrisé en salle de monitoring

Arrivée en salle de monito avec Thomas, on m'a demandé de m'allonger pour checker mon col, j'étais dilatée à 4cm. La petite minute pendant laquelle je suis restée allongée a été douloureuse. Oui, je me suis vraiment rendu compte que les contractions sont bien plus douloureuses lorsqu'on est allongée. On m'a dit qu'il fallait qu'on me monitore pendant 30 minutes minimum. Je leur ai dit que j'allais rester debout pendant ce monitoring, que je ne voulais pas être allongée.

On était donc là, dans une ambiance très détendue. On écoutait la musique, ma musique, je dansais, je chantais, j'étais contente d'y être enfin, je me sentais si prête. Tous mes doutes s'étaient envolés. Moi qui pensais ne plus y arriver, j'avais retrouver mes convictions, ma force, la confiance en moi, en mon corps.
Pendant les contractions je m'appuyais sur le lit avec mes avant bras et je me mettais en position de squat, jambes écartées (cuisses parallèles au sol), et je soufflais. Je visualisais mon col qui s'ouvrait, la tête qui poussait, je ne voyais que ça et je n'entendais que ma musique. C'est ainsi que le choses se sont passées pendant environ 1h. Honnêtement, c'était facile, je ne souffrais pas. C'est assez difficile à expliquer parce que certes j'avais mal, mais je n'avais pas mal. Je ne me sentais pas en souffrance.

Thomas et moi étions toujours dans la salle de monito, on attendait que la chambre d'accouchement soit prête. On parlait, et pendant les contractions je me remettais en squat. J'ai demandé à Thomas de m'aider pendant les contractions en venant mettre un point de pression très fort dans le bas du dos. Ça avait tendance à apaiser la douleur. On regardait la montre en se demandant à quelle heure notre bébé pointerait le bout de son nez. On pronostiquait.

Vers 4h40, je sentais que les contractions étaient plus fortes, je soufflais un peu plus fort pendant. Puis vint une contraction pendant laquelle j'ai dit à Thomas : "j'ai besoin d'aller aux toilettes". Et je me souviens qu'il m'a répondu "Qu'est-ce que je fais ?". Je lui ai répondu "Bah va chercher la nurse et tu lui dis!".

Il a peine eu le temps de partir et de revenir, que j'étais en train d'enlever tout leur truc de monitoring, la blouse, et je mettais mes baskets. 

La nurse m'a dit que je ne pouvais pas aller aux toilettes sinon j'allais accoucher la-bas. Thomas m'a également dit que la dernière fois, pour mon 2è accouchement, quand j'ai eu envie d'aller aux toilettes c'était parce la tête allait sortir. Je leur ai répondu que j'avais envie de faire pipi et caca et que je savais que je n'allais pas accoucher. Ben oui, avant d'accoucher, je sais qu'on passe par la phase de transition, celle ou on perd complètement pied, et là je n'y étais pas. J'étais complètement moi. Je leur ai dit que j'avais besoin d'aller aux toilettes sauf si ils voulaient que je le fasse là.

La nurse m'a donc laissée aller aux toilettes, elle m'a dit de ne pas y rester longtemps. Voilà comment pendant 10 bonnes minutes j'étais assise sur le trône, Thomas était avec moi. L'huile de castor faisait son effet, je me vidais. Et dans le même temps, j'avais des contractions. D'ailleurs, je tiens vraiment à souligner qu'avoir des contractions quand on est assise sur le trône, c'est vraiment moins douloureux! Thomas avait peur que j'accouche dans les toilettes, ça me faisait rigoler parce que je savais que ce n'était pas pour maintenant.


L'accouchement

Au bout des 10 minutes, on est sorti des toilettes, ma chambre de travail était prête, il allait être 5h. On a rejoint mon père  dans la salle d'attente pour se diriger vers la chambre de travail. Il fallait marcher jusqu'à l'ascenseur, je me sentais tout à fait apte. Mon père était en colère parce que je n'avais pas de chaise roulante. Il me disait qu'en France ça ne se passait pas comme ça et que c'était n'importe quoi. Je lui disais juste que je n'en avais pas besoin, je n'étais pas malade. Je gérais les contractions à merveille, j'étais maître à bord. J'étais heureuse parce que je sentais que j'avais vraiment le contrôle. Je redoutais un peu la phase de transition. Sur le chemin vers la chambre, j'ai eu 2 contractions, elles étaient fortes. À la 2ème, j'ai eu envie de vomir, et là compris que j'y arrivais.

J'ai hâté le pas jusqu'à la chambre de travail où se trouvaient 2 nurses, et je leur ai dit "Donnez moi un haricot pour vomir dedans, vite vite vite vite!" et j'ai vomi. Pas grand chose d'ailleurs.

Là les contractions étaient devenues vraiment fortes. J'étais toujours debout. Thomas faisait les derniers règlages de l'appareil photo. Et moi j'avais mal et j'avais besoin qu'il appuie dans mon dos. Je l'ai appelé, il est venu pour appuyer dans mon dos, mais il appuyait n'importe ou, et ça m'a agaçait. 
Ensuite les nurses m'ont dit qu'il fallait que je m'allonge pour qu'elles vérifient ma dilatation. Je ne voulais pas m'allonger, surtout pas à ce stade. Alors que j'étais debout, l'une d'elle a essayé de me placer les electrodes pour monitorer le coeur du bébé, et je les ai virées avec mes mains. Ça me dérangeait. Tout me dérangeait, leurs questions m'agaçaient.

Je suis montée sur le lit, je me suis allongée, elles ont checké mon col. Je ne sais même pas à combien j'étais, je n'ai rien demandé. Je n'étais plus vraiment là. Dès qu'elles ont terminé, je me suis tout de suite relevée. Je n'avais aucune idée de la position dans laquelle je voulais accoucher. Mais au moment de me redresser, je me suis retrouvée à genou. Et j'ai trouvé que c'était la position parfaite. J'ai demandé à Thomas de venir à côté du lit pour que je puisse passer mes bras autour de son coup. Et ça m'a semblé évident que c'était l'idéal pour moi. Les infirmières étaient donc derrière moi, de l'autre côté du lit et avec Thomas nous formions notre bulle à nous.

Il devait être 5h. Pendant les contractions j'émettais une sorte de "aaaaaaaaah", j'essayais vraiment de me détendre, je me suspendais au cou de Thomas en balançant mes hanches à gauche et à droite, je visualisais mon col, je veillais à ne pas avoir les mâchoires crispées. Ça faisait mal, mais je me sentais vraiment au dessus de ça. Entre le contractions, je choisissais les chansons que je voulais écouter. Je me souviens avoir demandé à Thomas de mettre en repeat mes chansons favorites. Quand les contractions repartaient, je me raccrochais au cou de Thomas et je gérais mes contractions. Les contractions étaient très rapprochées, j'avais très peu de répit, mais je me débrouillais bien, je me sentais forte. Je n'avais pas peur. 


La descente, la naissance

Pendant les contractions je regardais Thomas dans les yeux, j'essayais de puiser de la force en lui.
Vint une contraction où j'ai dit à Thomas que je sentais la tête descendre. Thomas a reculé pour regarder si il voyait la tête. Mais il n'y avait rien. Je pense que la tête était descendu puis ensuite remonter juste après la contraction.

Pendant les contractions les sensations étaient vraiment très nouvelles. Je sentais littérallement mon corps s'ouvrir et mon bébé descendre. La gravité avait un tel effet, c'était juste impressionnant.

Les nurses, elles, étaient en pleine discussion derrière moi. Elles voulaient que je m'allonge pour accoucher. Elles disaient ne pas avoir l'habitude que les choses se passent ainsi, elles accouchent des femmes allongées. Elles se demandaient comment elles allaient faire surtout que mon gynéco n'était pas encore là. Leur discussion ne me dérangeait même pas, je ne l'entendais même pas. Et de toute façon il était hors de question que je m'allonge. En tout cas, elles, elles étaient bien en stress. Thomas leur disait que mon gynéco savait que je ne n'accoucherai pas allongée et qu'il était ok avec cela.

1 minute 15 avant que mon fils ne naisse, mon gynécologue est arrivé. Je lui ai dit que j'étais contente de le voir. Il m'a demandé comment ça allait, et je lui ai dit que tout allait bien. Puis est arrivée une contraction, je me suis raccrochée à Thomas. La contraction était vraiment très très forte. Je sentais la tête descendre à nouveau.

Et c'est la que j'ai commencé à parler en anglais pour que mon gynéco et les nurses me comprennent :  "la tête pousse, la tête pousse". Mais personne ne réagissait dans la salle. Puis j'ai ensuite rajouté "la tête arrive, la tête arrive!" Mais toujours aucune réaction. Et j'ai enfin dit "la tête est là!". Et il n'y avait toujours aucune réaction des nurses ou du gynéco. Cela m'inquiétait. Le mont de la tête était dehors. Heureusement que Thomas, qui était avec moi, s'est baissé pour rattraper la tête avec sa main. Puis la tête est sortie entièrement. Et là, il y a eu un mouvement de panique dans la salle. Le gynéco et les infirmières se sont rués sur le bébé qui a atterri sur le lit. 
Et c'est ainsi que Lucas est né. Il était 5:10 du matin, et Lucas venait de naître d'une façon que je n'aurai jamais imaginé. C'est Thomas qui l'a accueilli!

Lucas était sur le lit. Je me suis allongée et j'ai demandé à Thomas de le prendre et de me le donner. Je l'ai serré contre moi et je lui ai dit en pleurant "Alors tu ne voulais pas sortir..." J'étais heureuse, émue de le rencontrer enfin, émue par mon accouchement. C'est ma plus belle naissance.

Ce qui m'a le plus surpris, c'est que je m'attendais à avoir une phase pour la poussée. Et il n'en a rien été. C'est vraiment comme si mon corps avait accouché mon bébé tout seul. Je n'ai pas eu a pousser. C'était génial, c'était euphorisant. C'est mon corps qui a accouché seul, moi, je l'ai juste accompagné.

Une naissance que je n'oublierai jamais parce qu'elle a été filmée, mais aussi parce que j'y suis arrivée. J'ai réussi à garder le contrôle, à ne pas paniquer, à aller au rythme des contractions, à surfer sur la vague. Une naissance qui m'a montrée que je suis forte.

Je souhaite à toutes les femmes qui veulent accoucher sans péridurale d'accoucher ainsi. Je leur souhaite de prendre confiance en elles, et en leur capacité. Cet accouchement m'a montré que le corps est maître et que les choses ne se font que lorsqu'il le décide, lorsqu'il est prêt. J'ai appris à m'en remettre à mon corps.

Cet accouchement m'a également montré que lorsqu'on n'a pas peur, qu'on est détendue, qu'on est confiante, qu'on ne cherche pas à anticiper la contraction suivante, la douleur ressentie est moindre. Que les contractions, même au delà de 8cm, sont largement gérables. J'ai vraiment cette sensation d'avoir laissé mon corps faire ce qu'il avait à faire, de l'avoir accompagné sans jamais m'opposer. Et pour la première fois je peux dire que les douleurs des contractions n'étaient pas ingérables, comme je l'ai ressenti pour mes précédents accouchements. 

Je souhaite à toutes les futures mamans d'aborder leur accouchement avec cette confiance qui m'animait, cette foi qui a vraiment fait toute la différence. Et cette confiance et cette foi, je les ai trouvées dans ma préparation, dans mes lectures, mes échanges avec les autres mamans, avec vous les mamans mais également en moi. C'est en chacune de nous.

Quand on accouche de cette façon, on se sent forte, invincible. Je souhaite à toutes les mamans de pouvoir vivre un accouchement tel que celui là.


Quelques points de mon plan de naissance pour la phase de l'accouchement
  • pouvoir être mobile pendant le travail.
  • ne pas être monitorée constamment.
  • ne pas avoir mon col vérifié toutes les heures de façon systématique. 
  • pouvoir boire et manger, même en petite quantité. 
  • pouvoir filmer mon accouchement.
  • pouvoir accoucher dans la position de mon choix
  • être dérangée le moins possible :-)

Ma Playlist

  • Happy - Pharell Williams
  • Keep Breathing - Ingrid Michaelson
  • We are one - Angélique Kidjo
  • My Angel (Malaïka) - Harry Belafonte, Miriam Makeba
  • Let's talk about love - Irma, Zaz
  • Il y a - Christophe Willem, Zaho
Mes resources
  • Le Guide de la Naissance Naturelle, Ina May
  • La série télé Call The Midwife
  • Les récits d'accouchement Les Ptits Mwana

Les articles Les Ptits Mwana qui m'ont inspirée