Gros_bidon

À quelques semaines de l'accouchement, lorsqu'on a enfin atteint la date où le bébé peut arriver sans être considéré comme prématuré, on est beaucoup plus détendue et sereine. Il n'y a plus qu'à attendre qu'il pointe le bout de son nez, ni trop tôt, pour qu'il prenne bien du poids, ni trop tard. À quelques semaines de la rencontre, on pense de plus en plus à notre accouchement, on l'imagine, on le visualise et certaines peurs ont du mal laissé notre esprit tranquille. Voici 9 choses que nous redoutons qu'il arrive le jour de l'accouchement :


Ne pas arriver à temps à l'hôpital

On a peur de ne pas avoir le temps d'aller ou d'arriver à l'hôpital et de devoir accoucher dans la voiture ou chez soi sans assistance médicale. Aussi, nombreuses sont les futures mamans qui arrivent trop tôt à l'hôpital, la peur de ne pas arriver à temps créé un léger stress qui s'envole une fois qu'on y est.


Faire caca pendant la poussée

C'est la hantise de beaucoup de mamans, qui imaginant la scène (je vous laisse imaginer), pensent au côté "sale", "beurk". Il est vrai que faire caca pendant son accouchement est loin d'être glamour. Mais les médecins accoucheurs et les sages femmes sont préparés à ces situations et n'y font pas attention.
C'est une situation gênante d'un point de vue personnel pour la maman puisque "faire caca" relève du domaine du privé, mais à vrai dire pendant un accouchement il n'y a plus rien grand chose de privé. Aussi, on donne souvent à la future maman un laxatif au début du travail afin que cette dernière se vide les intestins, ce qui réduit les risques de faire caca en poussant. Mais si malgré tout, vous venez à faire caca pendant votre accouchement, vous ne vous en rendrez peut-être pas compte ou vous n'y ferez même pas attention.


Que la santé du bébé soit menacée

"Et si mon bébé n'était pas en bonne santé à la naissance ? Et si il s'étouffait avec son cordon ? Et si il fallait le réanimer ?" Ces pensées trottent parfois dans la tête de certaines futures mamans. Ce sont des angoisses normales, il faut réussir à les chasser, à se recentrer et à croire au fait qu'il n'y a pas de raison que cela se passe mal, et que les médecins feront tout pour ne pas se retrouver dans cette situation.


Avoir une césarienne

"Et si mon accouchement se terminait en césarienne ?". Pendant la grossesse les gynécologues évaluent la nécessité de faire une césarienne. Mais quoi qu'il en soit, une césarienne peut survenir à n'importe quel moment, tout dépend de la santé du bébé et de la maman. Il y a des choses qu'on ne peut pas prévoir. Avoir peur que son accouchement se termine en césarienne est tout à fait normal, le tout c'est de réussir à ne pas en faire une fixation.


Avoir des déchirures

Que ce soit une déchirure vaginale ou du périnée, quand on y pense, il y a quelque chose de très "violent" dans l'action de se déchirer. La peau et les muscles ne supportent plus la tension ni l'étirement et se rompent de façon brutale et incontrôlée. Rien que d'y penser ça fait peur, et en plus ça fait très mal. Mais encore une fois, on ne peut pas anticiper le déroulement des choses le jour de l'accouchement. Pousser correctement et être à l'écoute des indications de la sage femme peuvent contribuer à éviter ou limiter les déchirures.


Ne pas savoir comment pousser

Les cours d'accouchement nous apprennent à pousser, pendant les cours, on ne souffre pas, il est donc facile de suivre les directives, en pratique, c'est autre chose! Nombreuses sont les futures mamans qui ont peur de ne pas réussir à pousser correctement et efficacement. Il faut accepter que le jour J, il y ait peut-être des ratées, des poussées qui n'auront pas vraiment d'impact. Heureusement, les sages femmes sont là pour expliquer et guider tout au long de l'accouchement, elles aideront à rectifier le tir si besoin.  


Ne rien ressentir

Avec la péridurale, certaines mamans ont peur de ne plus ressentir les contractions, de ne plus sentir leurs jambes ni leurs bassin, de ne pas être capable de pousser, de ne pas sentir le bébé descendre et de "passer à côté" de leur accouchement. Il faut se rassurer en se disant que les péridurales sont de mieux en mieux dosées et que la future maman a le contrôle sur la quantité de produit qui passe.


Avoir la péridurale et ressentir toutes les contractions ou presque

"Et si la péridurale ne fonctionnait pas ?". Même avec une péridurale, il arrive que certaines mamans ressentent toutes les contractions ou qu'elles les ressentent sur un seul côté.  Que l'on choisisse ou non de prendre la péridurale, une fois qu'elle est posée, on n'est plus censée avoir mal. Tout dépendra de l'anesthésiste le jour J.


Demander la péridurale pendant notre accouchement naturel

Quand on choisit d'accoucher sans péridurale, l'une des peurs est de ne pas tenir jusqu'au bout et de finir par la réclamer. "Et si la douleur était trop intense et insupportable ?", "Et si je finissais par demander la péridurale ?". Le tout est de réussir à se projeter et d'essayer de répondre à ces questions. Est-ce que si vous prenez la péridurale, vous vivrez votre accouchement comme un échec ? Préparez vous à votre accouchement naturel, mais préparez-vous également à l'éventualité que vous ayez à prendre la péridurale pour des raisons dépendantes ou non de votre volonté. Soyez flexible dans votre esprit, dans la façon dont vous envisagez votre accouchement.

Même quand on a une idée du type d'accouchement que l'on souhaite avoir, il est difficile de prévoir à l'avance comment les choses vont se passer, et surtout si elles vont se passer comme on le souhaite. C'est tout à fait normal d'avoir des peurs post accouchement, on imagine le pire, on se voit même mourir des fois. Mais la bonne nouvelle, c'est que ces peurs s'estompent ou disparaissent le jour J, quand on est dans le feu de l'action.