La naissance de mon fils

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\ Accouchement du 08 mars 2014
t Durée : 8 heures

Mon fils est né le 8 mars 2014, à 3h31 (l'heure exacte à laquelle est né mon mari, encore un couche-tard!) à l'hôpital Foch de Suresnes.

Dans la nuit du 6 au 7 mars, je ne pouvais pas dormir, mon fils remuait encore plus que d'habitude. Après avoir essayé en vain de m'endormir sur le canapé devant la télévision pour ne pas réveiller mon mari, je sens que l'accouchement, prévu pour le 15, est proche. Vers 5h, ne me sentant plus dans le lit, mon mari se lève... juste à temps pour assister à la perte des temps ! Sans nous presser, nous nous préparons pour la maternité.

Arrivés là-bas, la sage-femme qui m'examine confirme que je vais être transférée dans une chambre double, pour le moment inoccupée. Après avoir pris le petit-déjeuner, je propose à mon mari une petite balade pour aider le travail à se mettre en route. Vers 19h, juste après avoir fini une délicieuse tarte au citron, les contractions se rapprochent. Je fais des aller-retours dans la chambre et mon mari me masse le bas du dos lorsque survient une contraction. A ce moment, je visualisais des images apaisantes et me représentais la contraction sous forme de pic en me disant que, lorsqu'elle arrive à son paroxysme, la douleur va forcément décroître. On se rassure comme on peut !

Vers 23h, la sage-femme passe et, bien que pas très convaincue, m'examine et découvre avec surprise que j'en suis à 5cm de dilatation. La douleur est supportable, sauf lorsque je dois rester immobile pour le monitoring. Je demande ensuite à pouvoir profiter de la baignoire. Je me glisse dans un bain bien chaud, moussant, avec des lumières de balnéo alors que la pièce est plongée dans le noir. Je mets en route la musique que j'avais préparée pour l'évènement et bouge doucement dans l'eau pendant que mon mari s'endort. La chaleur rend la douleur très supportable et, 1h30 après, lorsque je sors du bain, mon col est effacé à plus de 9cm.

Les choses se corsent et, réflexion faite, je me dis que j'aurais dû rester dans mon bain ! Fatiguée par deux nuits sans dormir, je maîtrise moins bien la douleur et, grâce aux encouragements de mon mari et de la sage-femme, résiste à la tentation de faire appeler l'anesthésiste. La tête s'engage et la sage-femme me propose différentes solutions pour que je me sente à l'aise.

La tête commence à s'engager et je m'installe sur la table d'accouchement mais je suis trop fatiguée pour pousser efficacement. Plusieurs sage-femmes sont venues à la rescousse (j'ai eu de la chance d'être la seule à accoucher cette nuit-là) et une d'entre elles appuyait sur mon thorax pour guider la descente du bébé. Malgré l'épuisement, j'ai réussi à effectuer les dernières poussées, certainement motivée par le fait que, sinon, les cuillères allaient arriver ! La sage-femme a présenté le bébé à mon mari pour qu'il me dise si c'était une fille ou un garçon et l'équipe nous a rapidement laissés tous les trois pour nous découvrir. J'ai pu aussi lui donner rapidement la tétée de bienvenue. J'ai été ravie de la prise en charge de l'équipe qui avait lu notre projet de naissance et qui a fait le maximum pour le respecter !

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