Plutôt folklorique pour une première

postée
\ Accouchement du 10 janvier 2013
t Durée : 13 heures et 25 minutes
Après une bonne sieste mercredi 9 janvier, début du travail à 16 heures, avec perte du bouchon muqueux (sang de couleur un peu marron). En effet, le matin, j'avais beaucoup marché pour aller faire mes dernières analyses.     Je n'ai pas paniqué, (rappel des cours avec la sage-femme), j'ai d'abord appeler les urgences de la maternité, et ensuite la sage femme qui m'a rassuré. Pas de quoi s'affoler, je pouvais accoucher dans 10 jours.    Donc, je me rends tranquillement à l'hôpital 4 heures de temps après...la sage femme fait le constat qu'effectivement j'avais perdu le bouchon muqueux et après 30 min de monitoring je suis repartie zen chez moi.   Vers 11h du soir du soir, je sens que j'ai mal au ventre et je vais me coucher. Minuit, j'ai de plus en plus mal, je vais au toilette, et je constate que que le sang que je perdais avait pris une jolie couleur rosée. (Rappel des cours de sage-femme, j'avais peut-être perdu les eaux).   2 heures du matin, je n'arrive pas à dormir, c'est plus que douloureux, j'ai mal (et c'est rythmé : je compte tous les 15 minutes, j'ai une violente douleur qui s'installe dans le bas du ventre).    Je n'en peux plus, je me rends une nouvelle fois aux urgences maternité. La sage femme me regarde d'un air, encore vous...   Après un monitoring elle constate que je suis à un doigt, je suis donc admise dans la soirée.    Après c'est une nuit de cauchemar, de vision, j'ai mal , on me donne de la morphine, cela ne me calme pas du tout.    Au petit matin, je suis en nage, j'ai la tête qui tourne, j'ai l'impression de voyager à chaque contraction. Je n'en avais jamais eu durant ma grossesse, je ne connaissais pas ça cette douleur que pas mal de femme avait supporté.    Bref à 8 heures du matin, la sage-femme vient me voir ; je suis à 2 doigts. Je réclame la péridurale, elle refuse : c'est 3 doigts. Elle essaie d'ouvrir en y insérant ses mains.    C'est reparti dans l'enfer.    Midi, j'ai envie d'aller aux toilettes, je m'assied sur les WC avec l'aide de mon copain, j'ai mal, j'ai envie mais rien ne sort, je suis constispée. Mon copain me ramène au lit tant bien que mal.  5 min après il me dit, il faut que j'aille prendre mon sandwich, je t'ai mis le portable sur la table, en cas de soucis "tu m'appelles" me dit-il.    Et c'est la que le cauchemar commence : je crois que je vais mourir , je crie à l'aide, les contraction sont violentes, je sens que je ne pourrais plus supporter davantage, je vais m'évanouir, je n'arrive pas à atteindre le portable sur la table, je parviens tant bien que mal à récupérer avec mon pied la soonerie d'alarme et je sonne. Je cris, personne ne vient. Après quelques minutes qui me semblent être une éternité, je vois la sage-femme qui rentre tranquillement : alors comment cela se passe-t-il??   Je lui crie, je n'en peux plus "j'ai envie de faire caca, aidez moi". Elle alors d'un ton très posé, me dit on va voir où en est le travail.  Et tout d'un coup elle me dit, mais vous êtes en train d'accoucher. On n’emmène alors rapidement en salle d'accouchement, je réclame au passage la présence de mon concubin parti manger un sandwich.    Je réclame la péridurale. TROP TARD, me dit-on.    On me dit qu'il va falloir pousser, je leur dit que "j'ai envie de faire caca mais je suis constipée".    La sage-femme se rend compte effectivement que la tête du bébé est déjà là mais qu'elle n'arrive pas à passer en raison d'une boule d’excrément.  Sa collègue lui met son masque. Et c'est la folie, mon concubin ne raconte, qu'il a vu mes excréments volés, qu'il y en avait partout sur mes cuisses, sur la blouse de la sage-femme...   Et là, on de dit de pousser, ça fait mal , pousser, je n'y arrive pas, je ne veux pas rester en bout de table, pousser, je me débats. Et là j'essaie de me rappeler les cours de sage-femme, je m'étais promis de ne pas crier, il fallait souffler. Mais je faisais l'inverse, je beuglais, alors que je suis quelqu'un de discret, je me suis étonnée à faire l'inverse de ce que je n'étais pas.    Un infirmier ou sage-femme (homme) est venu à la rescousse. On m'a tenu les cuisses, on me dit ramenez vos fesses en bout de table, je fais l'inverse, je remonte en tête de table. Là encore, je sais que ce n'est pas sérieux. J'essaie d'appliquer les cours , souffler, souffler, souffler et finalement c'est la délivrance.   On me dit, "on la met sur vous", je refuse, je suis trop faitiguée, elle va tomber. Je la prends dans mes bras finalement, et je me sans bien; je me dis c'est fini. Et ben non; la sage-femme me dit, votre vagin n'est pas beau à voir, il faut recoudre, je lui dit"non pas obligé, c'est pas grave". Elle me dit oui ça l'est, il faut vraiment vous recoudre, interne externe, jusqu'à l'anus.  Et là un autre calvaire d'une heure et demi commence : elles sont deux mais elles s'aident pour essayer de comprendre où recoudre tel bout. Elles me disent que"ce'st un vrai puzzle".  hé BEN BIGRE!!!   C'est fini, me dit'elle ravie.  Enfin je suis dans ma chambre, j'ai mal mais je savoure le bonheur d'être maman.   Bisous

 

 
492082ce0029e27c3734f437d3968cf6
50 pts

Commentaires

Articles traitant de sujets similaires

Preparation-accouchement

7 raisons de refaire une préparation à l'accouchement

Img_7511_3

J'ACCOUCHE, le livre dans lequel les mamans racontent leur accouchement.