Pendant ma grossesse, j'ai lu plusieurs témoignages de maman sur le site lesptitsmwana qui m'ont bien réconforté face à différentes angoisses sur l'accouchement. Merci à vous ! Je pense aussi que ces témoignages ont renforcé mon envie d'accoucher sans péridurale !! Aujourd'hui, je prends enfin le temps d'écrire à mon tour :) Tout d'abord, je tiens à préciser que je suis très douillette et que j'avais une peur bleue de l'accouchement ! La moindre épine ou écharde à retirer me fait hurler. La seule fois que je suis allée à l'hôpital pour une opération c'était les végétations toute petite. J'étais très angoissée à l'idée d'accoucher, d'avoir mal, d'avoir des séquelles physiques irréversibles… Mon angoisse a paradoxalement été atténuée par un risque d'accouchement prématuré au 7e mois car j'ai, en quelque sorte, vécu un cours de prépa accouchement grandeur nature : départ précipité pour l'hôpital, monitoring, perfusion… Heureusement, le bébé est resté au chaud presque 2 mois de plus...
Voici ce qui – je pense – a contribué à un accouchement sans péridurale :
- les cours de prépa accouchement : la sage-femme a rappelé à plusieurs reprises l'intérêt de se passer d'une péridurale que ce soit pour la maman ou le bébé qui est moins anesthésié après l'accouchement, car il reçoit quand même une bonne dose. Ce qui m'a ensuite été confirmé par l'ostéopathe.
- le projet de naissance que mon compagnon et moi avons écrit et transmis à la polyclinique où l'accouchement était prévu. Nous avons l'agréable surprise de voir que les 2 sage-femmes qui se sont relayées pendant l'accouchement en avaient non seulement pris connaissance mais aussi en ont tenu compte dans la mesure du possible !
- différents récits positifs sur l'accouchement sans péridurale : oui ça existe ! Je me suis dit que si ma mère l'avait fait il y a 30 ans, c'était encore possible aujourd'hui ! Le visionnage de plusieurs émissions des Maternelles sur le sujet a été bénéfique aussi.
- le déroulement de l'accouchement : le 10 août (nuit de pleine lune!!), j'ai perdu les eaux à 14h30 et mon fils Antonin est né à 23h40. En arrivant à la maternité, j'ai pu prendre une douche dans ma chambre et installer mes affaires dans les placards. J'avais presque l'impression d'arriver pour un week-end à l'hôtel ou en chambre d'hôtes ! Sauf que je continuais à bien perdre les eaux et à sentir les contractions ! Je suis restée mobile une grande partie de l'accouchement à parler avec mon compagnon, à faire des cercles sur le swiss ball et du step sur un coussin galette, à marcher, à respirer. J'allais aux toilettes au bout du couloir quand je voulais. Quand les contractions sont devenues vraiment plus fortes et rapprochées, je me suis mise à quatre pattes. C'était la seule position tenable tellement je sentais une pression de mon bébé dans le bassin et le bas du dos. La sage-femme n'a posé la perfusion qu'au dernier moment et a eu bien du mal tellement je me cambrais et débattais dans tous les sens face à une douleur assez fulgurante ! Un moment donné, je criais tellement que mon compagnon m'a quand même dit que je pouvais demander la péridurale si c'était vraiment insoutenable. Sauf que pour moi ce n'était même plus à l'ordre du jour ! J'étais tellement absorbée, presque dans un état second que je n'étais même plus en état de réfléchir. J'étais dans l'action et le mouvement. La douleur était très présente. Et puis, le col était dilaté à 8 donc je savais que l'arrivée de notre bébé était imminente. Au final, je n'ai malheureusement pas pu accoucher comme je l'aurai souhaité : à quatre pattes ou sur le côté. Je ne parvenais pas à pousser et j'ai du me mettre sur le dos en position gynécologique classique. J'étais fatiguée et avais du mal à bien inspirer-expirer. Cela a sans doute était le moment le plus éprouvant car je redoutais d'accoucher dans cette position sur le dos à cause de douleurs lombaires et de l'impact néfaste possible sur le périnée. La sage-femme et le gynécologue m'ont guidé. Face à l'avancée difficile de mon bébé, la ventouse a été utilisée. Et puis, Antonin est arrivé. Il était là, sur moi, si vivant. La douleur a laissé place à une joie indescriptible et un grand soulagement. Ça y est, il était là après une douce attente. Ouf, ça y est, l'accouchement était presque terminé ! Le gynécologue n'a pas compris quand je suis revenue douillette quand il a fallu faire quelques points à cause d'une déchirure des petites lèvres ! Voilà, j'espère que mon témoignage pourra vous aider comme m'ont aidé ceux que j'avais lu sur le site.
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